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pour un vrai redressement productif

pour un vrai redressement productif
  • Face au déclin de l'industrie française et au poids des prélèvements obligatoires et de la réglementation, l'auteur propose des analyses et des solutions. Loin des clichés libéraux et socialistes, il vise des mesures efficaces et acceptables politiquement
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pour un vrai redressement productif
22 février 2015

Loi Macron, tout ça pour ça ?

Beaucoup de remue ménage autour de la loi Macron, dite de modernisation de l'économie !

Que ce soit sur le fonds ou sur les joutes politiques, beaucoup de bruit pour finalement peu de chose.

Rappelons que l'enjeu actuel est de débloquer l'économie française qui croule sous les prélévements obligatoires et la réglementation.

Or, malgré une loi comportant 295 articles, on reste sur les "a côtés", tels que les tarifs des notaires ou la libéralisation du transport en autocar.

Quand va-t-on enfin baisser les charges et simplifier la réglementation, particulièrement le Code du Travail ?

 

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20 mai 2013

La formation, autre levier du redémarrage économique

La plupart des articles postés précédemment se rapportaient aux prélèvements obligatoires et à la réglementation trop contraignante. La levée de ces obstacles est bien sûr essentielle.

Toutefois, il y a fort à parier que leurs effets se limiteront à quelques centaines de milliers d’emplois créés et à 1 % de croissance. En effet, des facteurs structurels limitent le potentiel économique de notre pays. Et le plus important est l’état déplorable de notre système de formation !

Concrètement, même si des millions d’emplois sont proposés, l’inadéquation des candidats empêchera de les pourvoir.

Premier défaut : des cursus trop généraux, telles que les sciences humaines et les arts.

Deuxième défaut : des études trop longues qui n’apportent pas de qualification supplémentaire mais donnent l’illusion aux étudiants qu’ils peuvent prétendre à des postes élevés. La conséquence est qu’en plus de la non qualification, ils trainent un manque de motivation pour les postes disponibles !

* Troisième défaut : les jeunes commencent à travailler tellement tard, qu’ils compromettent leur retraite future et obligent les actifs actuels à cotiser plus pour payer les retraites d’aujourd’hui !

Les solutions sont les suivantes :

* Promouvoir les métiers liés à la production (pas forcément manuels) en expliquant que la création de richesses ne peut pas reposer uniquement sur la conception et la distribution des produits.

* Etre un peu plus directif dans l’orientation scolaire ; faire croire que l’on peut choisir la formation et le métier qu’on veut est une illusion car arrivé sur le marché de l’emploi on se casse les dents ! Les principaux critères doivent être l’utilité sociale des métiers et les débouchés des formations.

* Assurer la gratuité des formations professionnelles.

* Ne plus permettre aux jeunes de se promener de formations en formation et arriver à 25 ans sans aucun bagage valable. On permettrait une seule réorientation après 15 ou 18 ans et une seule année « perdue ».

* permettre à tous de se former aux sciences humaines et aux arts, mais dans le cadre de la formation permanente en sus de la formation professionnelle.

Bien sûr, ces mesures seront longues à produire leurs effets bénéfiques.

Raison de plus de commencer rapidement !

19 mai 2013

politique économique : assez des demi mesures !

La politique économique du gouvernement français est en train d'évoluer, c'est indéniable.

Mais on dirait que François Hollande marche à reculons. Il prend des décisions qui vont dans le bon sens tout en prétendant qu'il ne change rien !

Résultat, on reste dans une politique "tiède" qui ne satisfait personne.

Il est temps d'annoncer la couleur et d'expliquer pourquoi on prend telle ou telle mesure, quitte à avouer qu'on s'est trompé.

Rappelons que le principe est de favoriser la création de richesses pour, ce qui créera des emplois et financera les dépenses publiques (et non l'inverse).

La première mesure est de baisser franchement les charges sociales et la fiscalité des entreprises. Notamment en finir avec des usines à gaz telle que le C.I.C.E.

Autres pistes à suivre impérativement :

* augmenter le temps de travail (hebdomadaire, à 40 H) et annuel ( par la suppression de 2 jours fériés, surtout l'Ascension, un jeudi !).

* simplifier la réglementation (les annonces, c'est bien, mais la réalité ne bouge toujours pas, meilleur exemple avec le C.I.C.E. !)

3 mars 2013

Politique économique de l'Europe : loi de la jungle et prime aux rentiers

Disons d’abord que le débat n’est pas de savoir si l’Europe est ou non une bonne chose, mais simplement quelle politique elle mène principalement et comment la corriger.

Il faut se rendre à l’évidence, son action est marquée par deux tendances lourdes :

Libre échange proche de la loi de la jungle

A l’intérieur du continent, ça peut encore se concevoir, mais en fait il est « mal ficelé » car les charges sociales et impôts restent nationaux, ce qui crée des distorsions et des tensions entre les pays européens

Vis à vis l’extérieur, ça ressemble à du suicide quand on sait que les autres pays sont en général plus ou moins protectionnistes.

Une politique monétaire qui favorise les rentiers

Les gardiens du temple de la BCE prétendent que le haut niveau de l’Euro vis-à-vis des autres devises permet de freiner l’inflation. C’est peut-être vrai, mais en quoi est­-ce important ? On a beau chercher ailleurs, les seuls à en profiter sont les titulaires de placements financiers à taux fixe ou déconnectés de l’efficacité économique.

Par contre, les exportations sont pénalisées et les importations favorisées ! On dira que l’Allemagne s’en sort bien, mais le champion de l’Europe n’est pas représentatif de l’Europe !

Ainsi l’Europe actuelle ne favorise ni la croissance ni l’harmonie ente ses membres.

C’est pourquoi il est temps de corriger le tir :

  • Soit limiter le libre-échange soit l’assortir d’une péréquation fiscale et sociale.
  • Laisser descendre le cours de l’Euro à environ1,20 $ (au lieu de 1,35 en moyenne).

Les autres mesures nationales ou mondiales sont les bienvenues, mais elles risquent d’être inefficaces si l’Europe ne se corrige pas sérieusement.

9 février 2013

débat sur le gaz de schiste, ou comment se tirer une balle dans le pied

Faut-il oui ou non exploiter ce formidable gisement de gaz de schiste en France ?

Il y a un temps, on disait « la France n’a pas de pétrole mais elle a des idées » ; aujourd’hui, on pourrait dire : la France a du gaz de schiste mais plus d’idées !

Bien sûr des précautions écologiques et sécuritaires doivent être prises, personne ne remet en question cet acquis des temps modernes.

Mais de là à s’opposer systématiquement à tout projet par peur inconsidérée du progrès, on en vient à se tirer une balle dans le pied.

Que l’on remette en question une technique, celle de la fragmentation hydraulique, pourquoi pas, mais dans ce cas il faut rechercher d’autres techniques. Il aura fallu près d’un an pour simplement tenir ce raisonnement de bon sens. Et encore, rien n’est gagné ; seuls Arnaud Montebourg et quelques députés soutiennent cette démarche.

Et même si un jour d’autres techniques convenables sont mises en lumière, rien ne dit que les écolo déclinologues ne vont pas trouver d’autres moyens de s’y opposer !

Il est temps que les Français aient une vision raisonnable de l’économie : elle doit produire des richesses profitables à tous et fonctionner avec des contraintes acceptables. Or, ce débat sur le gaz de schiste est révélateur d’un véritable blocage. On ne peut plus rien proposer, on se trouve face à une coalition hétéroclite de refus, mais jamais de solution.

Pour sortir de ce déclin, il faut desserrer légèrement les contraintes qui pèsent sur les initiatives économiques, tout en sachant où l’on va. Le pouvoir n’est pas de réglementer à tout va, mais de fixer des objectifs et de créer les conditions de leur réalisation.

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6 janvier 2013

fiscalité des hauts revenus

Les épisodes de la taxation à 75 % et de l’exil fiscal de Depardieu doivent nous servir de leçon.

La fiscalité sert d’abord à collecter l’impôt ! Ce principe de base semble oublié par nos dirigeants.

Que l’on veuille y greffer d’autres vertus, telles que la justice sociale ou la relance économique, pourquoi pas, mais si la création d’une taxe revient à récolter moins d’impôt qu’avant, on marche sur la tête.

Or, feu la taxe à 75 % sur les revenus supérieurs à 1 million d’€ aurait eu cet effet. Car on sait bien qu’elle aurait entrainé de la fraude et de l’exil, y compris ceux qui ne seraient pas directement concernés. Sans compter son effet négatif sur le niveau d’activité économique et donc sur les produits de l’impôt.

Espérons que l’annulation de cette taxe par le Conseil constitutionnel  amènera le pouvoir politique à une vision plus réaliste.

Toutefois, si l’on veut une fiscalité plus juste et efficace, il y a un moyen (qui existe ailleurs en Europe), c’est de créer une tranche d’impôt à 50 % sur les hauts revenus (pourquoi pas au-dessus de 500 000 €).

Cette mesure serait à la fois juste, efficace fiscalement et acceptable politiquement.

Autres mesures à prendre : le bouclier fiscal à 50 % du revenu annuel brut  compensé par  un impôt sur les revenus plus progressif.

Les responsables politiques et les médias d’attachent souvent au taux d’imposition le plus élevé, sans regarder l’ensemble du barème et son rendement ! Or le système actuel, avec ses tranches élevées, ses exceptions et ses fraudes, fait que les hauts revenus arrivent à payer relativement peu d’I.R.  Résultat, le système n’est pas très juste et son rendement n’a jamais été aussi faible !

Dernier point : supprimer la majorité des niches fiscales et simplifier au maximum.

9 décembre 2012

Arcelor Mittal Florange : encore la politique de pompier !

L’excitation qui entoure le dossier des hauts fourneaux de Florange est le cas typique d’une politique visant à éteindre l’incendie sans s’attaquer aux causes.

Et il faut reconnaitre tant Sarkozy en son temps que Hollande à ce jour gesticulent beaucoup.

Même si M. Mittal est un homme d’affaires sans scrupules, il y a fort à parier que n’importe quel autre dirigeant d’entreprise aurait agi comme lui.

En effet, la capacité de la sidérurgie européenne est utilisée à environ 50 %, le site Arcelor de Florange  est éloigné des ports maritimes d’où vient l’approvisionnement et, enfin, les charges sociales et la réglementation française sont très pénalisants !

Quant aux mesures de reconversion annoncées dans ce genre d’affaire, c’est forcément déshabiller Pierre pour habiller Paul car, globalement, le nombre d’emplois stagne voire diminue sur la zone géographique concernée.

Encore une fois rappelons ce qui relève de la politique économique positive à moyen terme : baisser les charges sociales et alléger la réglementation du travail et de l’environnement.

Pour le cas précis de la sidérurgie lorraine, envisager peut être de rendre neutre le cout de l’acheminement des matières premières entre les ports maritimes et Florange (un peu sur le modèle de la « continuité territoriale » en Corse.

Il y a fort à parier que, malgré la surcapacité des hauts fourneaux européens, ce ne serait plus Florange qui trinquerait.

25 novembre 2012

une action économique plus efficace

Dans les articles précédents, j’ai pu donner l’impression de vouloir réduire la sphère publique au minimum. Même si l’expression est galvaudée, disons que l’Etat doit être stratège et efficace.

Ainsi, il faut en finir avec d’un côté des prélèvements par centaines de milliards d’euros et de l’autre des subventions et des remises fiscales et sociales diverses.

Dans le domaine plus précis de l’action économique, une fois les prélèvements obligatoires réduits et la réglementation simplifiée, que doit faire la puissance publique ?

Elle doit donner les grandes orientations et créer un cadre favorable à l’activité des entreprises.

Les grandes orientations :

L’Etat doit réaliser ou  commander des études de marché sur tous les secteurs d’activités et mettre les résultats à disposition des dirigeants et créateurs d’entreprises françaises ; cela permettrait de savoir quels secteurs sont en offre insuffisante (ou déficitaires en France) et quels secteurs sont excédentaires (c’est-à-dire trop de concurrence).

Un cadre favorable au développement des entreprises

Un système de prêts à taux zéro et sans caution pourrait être mis en place par une banque publique. Ces prêts seraient réservés aux secteurs jugés prioritaires suite à ces études de marché. Le sérieux des dossiers présentés et les compétences réunies seraient bien sûr examinés mais si les conditions du succès semblent réunies, les financements doivent être répandus au maximum aux conditions favorables. Même si on aura quelques échecs, le bilan global pour l’économie sera forcément positif.

Une fois ces mesures mises en place, toute l’action économique actuelle (nationale, régionale et locale) pourrait être quasiment abandonnée, ce qui fera économiser des milliards d’euros. Notamment les mesures visant à favoriser les implantations dans telle ville ou telle région sont globalement à effet nul et coûtent cher aux contribuables. De même que l’armée de chargés de mission et de conseillers d’entreprises sont largement moins efficaces que les mesures proposées ci-dessus.

13 novembre 2012

réforme du marché du travail

Les négociations lancées récemment par le gouvernement sur le marché du travail ont au moins le mérite de s’attaquer à un vrai sujet qui impacte à la fois les entreprises et les salariés.

D’un côté, on a le droit légitime des travailleurs à sortir de la précarité.

De l’autre, on a le besoin des entreprises d’avoir une certaine souplesse dans la gestion de leur personnel (en clair, pouvoir licencier plus facilement quand il n’y a plus de boulot).

Du point de vue du blog, c’est-à-dire le redressement économique de la France, quelle est la meilleure position ?

Assurément, la souplesse du marché du travail est un moyen de relancer les recrutements.

Peut-être qu’à court terme des licenciements plus nombreux seront constatés, mais parallèlement, les embauches reprendront, de telle sorte que le solde d’emplois redeviendra positif.

Et surtout, qu’on soit conscient de la situation actuelle : des centaines de milliers d’emplois ne sont plus créés chaque année à cause de la rigidité du Code du Travail. Cet arsenal réglementaire aboutit à une victoire à la Pyrrhus ! Que nos dirigeants et syndicalistes y pensent. C’est plus ce blocage des recrutements que les licenciements qui crée le chômage massif.

C’est pourquoi cette souplesse du marché du travail est une démarche gagnant gagnant.

A côté de cela, on continuera les mesures d’accompagnement des personnes sans travail ; mais le contexte devenant plus favorable, les durées de chômage devraient diminuer.

4 novembre 2012

baisse des charges sociales et hausse de la TVA

Il paraît que la baisse des charges sociales n’est plus un sujet tabou. Tant mieux, car on a  que trop trainé sur ce sujet et les dizaines milliers de chômeurs supplémentaires depuis quelques mois pourraient en vouloir à nos décideurs publics de tergiverser.

Ceux qui osent encore douter de l’intérêt de cette baisse des charges sont à mille lieues des réalités économiques !

Mais la contrepartie est comment financer cette mesure ?

Certes, à moyen terme, on peut compter sur une maitrise des dépenses publiques et une reprise de la croissance qui améliore les rentrées fiscales.

Mais dans l’immédiat, il faut bien trouver une solution.

Quoi qu’on en dise, la hausse de la TVA reste la mesure la plus efficace et la plus simple.

Plus efficace, car un point de TVA ramène immédiatement 10 milliards d’€ de recettes supplémentaires.

Simple, car elle n’a pas besoin d’être accompagnée de 36 mesures d’accompagnement et de dérogations qui sont le lot de nombreuses réformes fiscales.

 Principal argument des opposants à la hausse de la TVA : elle va plomber le pouvoir d’achat et la consommation !

C’est une vision à court terme et une méconnaissance des mécanismes économiques.

A court terme, certes, le pouvoir d’achat réel des Français va très légèrement baisser.

Mais le nouveau dynamisme économique dû à la baisse des charges va recréer de la richesse, des emplois, voire permettre d’augmenter certains salaires.

D’où, globalement, un enrichissement du pays et une hausse des revenus qui seront supérieurs à la baisse momentanée du pouvoir d’achat.

Rappelons enfin que l’Allemagne, qui a augmenté le taux de TVA, a rapidement retrouvé un  niveau de consommation égal puis supérieur à celui d’avant.

Non seulement les entreprises seront satisfaites, mais je répète que des centaines de milliers d’emplois seront créés ainsi ; que nos dirigeants socialistes pensent au moins à ces derniers !

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