Il paraît que la baisse des charges sociales n’est plus un sujet tabou. Tant mieux, car on a que trop trainé sur ce sujet et les dizaines milliers de chômeurs supplémentaires depuis quelques mois pourraient en vouloir à nos décideurs publics de tergiverser.
Ceux qui osent encore douter de l’intérêt de cette baisse des charges sont à mille lieues des réalités économiques !
Mais la contrepartie est comment financer cette mesure ?
Certes, à moyen terme, on peut compter sur une maitrise des dépenses publiques et une reprise de la croissance qui améliore les rentrées fiscales.
Mais dans l’immédiat, il faut bien trouver une solution.
Quoi qu’on en dise, la hausse de la TVA reste la mesure la plus efficace et la plus simple.
Plus efficace, car un point de TVA ramène immédiatement 10 milliards d’€ de recettes supplémentaires.
Simple, car elle n’a pas besoin d’être accompagnée de 36 mesures d’accompagnement et de dérogations qui sont le lot de nombreuses réformes fiscales.
Principal argument des opposants à la hausse de la TVA : elle va plomber le pouvoir d’achat et la consommation !
C’est une vision à court terme et une méconnaissance des mécanismes économiques.
A court terme, certes, le pouvoir d’achat réel des Français va très légèrement baisser.
Mais le nouveau dynamisme économique dû à la baisse des charges va recréer de la richesse, des emplois, voire permettre d’augmenter certains salaires.
D’où, globalement, un enrichissement du pays et une hausse des revenus qui seront supérieurs à la baisse momentanée du pouvoir d’achat.
Rappelons enfin que l’Allemagne, qui a augmenté le taux de TVA, a rapidement retrouvé un niveau de consommation égal puis supérieur à celui d’avant.
Non seulement les entreprises seront satisfaites, mais je répète que des centaines de milliers d’emplois seront créés ainsi ; que nos dirigeants socialistes pensent au moins à ces derniers !