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pour un vrai redressement productif
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  • Face au déclin de l'industrie française et au poids des prélèvements obligatoires et de la réglementation, l'auteur propose des analyses et des solutions. Loin des clichés libéraux et socialistes, il vise des mesures efficaces et acceptables politiquement
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pour un vrai redressement productif
9 octobre 2012

Le déficit public : une abérration économique

L’Etat et les collectivités ont l’habitude d’emprunter régulièrement pour boucler leurs budgets.

Quelle est la justification d’une telle politique ?

On a pu avancer la thèse keynésienne de la relance par les dépenses publiques ; mais si cela marche au moment de la dépense, le balancier va dans l’autre sens au moment du remboursement, et même plus avec les intérêts !

Les dépenses sont-elles, une année donnée, exceptionnelles ? un peu comme un ménage qui achète une voiture (6 à 12 mois de revenus) ou une maison (5 à 10 ans de revenus). Eh bien, non. Car les volumes des dépenses et recettes publiques restent en général stables, avec seulement une hausse de 2 à 3 % par an. Je ne parle pas de l’épisode exceptionnel de la crise financière européenne..

Même la construction d’un porte-avions, qui est étalé sur 6 ou 7 ans, ne représente que 1 % du budget de l’Etat sur cette période.

La raison principale de ces déficits à répétition est le manque de courage politique d’adapter les recettes aux dépenses. Pendant la présidence de Sarkozy, il y a même eu une tendance à alléger le seul impôt qui soit juste, l’Impôt sur le Revenu.

Et la conséquence de cette politique est de payer maintenant 47 milliard d’intérêts sur la dette publique !!

Si l’Etat acceptait de ne plus avoir de déficit, à terme, il n’y aurait plus d’intérêts à payer,  et on pourrait même alléger la fiscalité de 750 € par Français.

On s’aperçoit aussi que les mesurettes d’économies sont largement inférieures à l’effacement de la dette publique ; par exemple, 1 % d’augmentation des fonctionnaires ne représente que 1 / 45 ème des intérêts financiers.

Bien sûr, il convient aussi d’améliorer l’efficacité de l’Etat, mais cela ne veut pas dire systématiquement couper dans les dépenses, surtout si l’on retrouve une marge de manoeuvre avec la fin des déficits budgétaires.

 

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