Arcelor Mittal Florange : encore la politique de pompier !
L’excitation qui entoure le dossier des hauts fourneaux de Florange est le cas typique d’une politique visant à éteindre l’incendie sans s’attaquer aux causes.
Et il faut reconnaitre tant Sarkozy en son temps que Hollande à ce jour gesticulent beaucoup.
Même si M. Mittal est un homme d’affaires sans scrupules, il y a fort à parier que n’importe quel autre dirigeant d’entreprise aurait agi comme lui.
En effet, la capacité de la sidérurgie européenne est utilisée à environ 50 %, le site Arcelor de Florange est éloigné des ports maritimes d’où vient l’approvisionnement et, enfin, les charges sociales et la réglementation française sont très pénalisants !
Quant aux mesures de reconversion annoncées dans ce genre d’affaire, c’est forcément déshabiller Pierre pour habiller Paul car, globalement, le nombre d’emplois stagne voire diminue sur la zone géographique concernée.
Encore une fois rappelons ce qui relève de la politique économique positive à moyen terme : baisser les charges sociales et alléger la réglementation du travail et de l’environnement.
Pour le cas précis de la sidérurgie lorraine, envisager peut être de rendre neutre le cout de l’acheminement des matières premières entre les ports maritimes et Florange (un peu sur le modèle de la « continuité territoriale » en Corse.
Il y a fort à parier que, malgré la surcapacité des hauts fourneaux européens, ce ne serait plus Florange qui trinquerait.