Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
pour un vrai redressement productif
pour un vrai redressement productif
  • Face au déclin de l'industrie française et au poids des prélèvements obligatoires et de la réglementation, l'auteur propose des analyses et des solutions. Loin des clichés libéraux et socialistes, il vise des mesures efficaces et acceptables politiquement
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
pour un vrai redressement productif
14 octobre 2012

pourquoi TRAVAIL et CROISSANCE sont INDISPENSABLES

Les libéraux, les bobos et des écolos sont apparemment différents ; pourtant ils convergent sur le point suivant : nous serions entrés dans une société post industrielle. Le travail n’est plus à la mode, d’où l’idée de réduire de plus en plus sa durée, et la croissance serait devenu inutile voire dangereuse car ce qui compte, c’est la qualité de la vie. Quant aux produits industriels dont on aurait besoin, les pays tels que la Chine pourront bien nous les fournir à moindre prix, n’est-ce pas !

Certes, pas un gouvernement, même de droite, ne reste insensible au chômage et à la stagnation économique, mais ce sont souvent pour des raisons électorales et fiscales.

Le propos développé ici s’attache à des raisons de fond. 

LE TRAVAIL est la seule manière de produire des richesses ; et même si la technologie le rend plus productif et moins difficile, cette même technologie est bien le fruit du travail humain.

L’autre intérêt du travail est qu’il est un facteur de socialisation, voire de raison de vivre. Imaginez vous un jour une société où nous serions tous oisifs ? Certes, lorsque les ouvriers travaillaient 15 heures / jour et 6 jours / semaine,  il était légitime de se battre pour réduire le temps de travail. Mais pensez vous raisonnable de descendre en dessous de 40 H / semaine ? Personnellement, je ne le crois pas car les besoins prioritaires sont maintenant ailleurs : obtenir un meilleur salaire et de meilleures condition de travail.

Et tout le monde sait que les 35 heures ont détérioré l’un et l’autre. Et s’imaginer que cela aurait pu être autrement, comme le clame Martine Aubry, c’est de l’escroquerie intellectuelle ; l’économie n’est pas un gâteau déjà prêt dont on peut partager les revenus et le travail. Il faut d’abord créer les conditions du développement économique puis négocier le partage des richesses, ce qui n’est pas le cas depuis les années 80.

 LA CROISSANCE est un enjeu essentiel. Non seulement de nombreux besoins ne sont pas encore satisfaits (logement, services à la population, infrastructures) mais de nombreux biens industriels importés pourraient à nouveau être fabriqués en France et en Europe.

L’autre aspect de la croissance est qu’elle est un levier stratégique pour mieux répartir les richesses.

En effet, à moins de bénéficier d’un rapport de force largement positif, ce qui ne sera jamais le cas, il est plus facile d’améliorer le sort des classes défavorisées en période de croissance que de stagnation ou de récession. Concrètement, cela signifie que les « riches » continuent de toucher des revenus identiques pendant que l’accroissement des richesses profite entièrement aux catégories les plus pauvres ; donc, au bout de quelques années, la part des « riches » diminuera alors que celles des « pauvres » augmentera. C’est le seul moyen d’éviter une opposition frontale.

Cet aspect social de la croissance est complètement oublié par les bobos et les écolos ; à leur façon, ils maintiennent l’ordre établi et la fracture sociale.

Ce raisonnement, au niveau national entre les classes sociales, vaut aussi au niveau mondial entre les pays développés et les pays émergents. Bloquer la croissance, signifierait interdire au pays du tiers monde de progresser.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Archives
Publicité